Adoration du Saint Sacrement "sur les routes d’Emmaüs"

Comme tous les vendredis le Saint Sacrement est exposé à l’église de 7h00 à 11h30.

1. Le matin de Pâques, aux premières lueurs, 
Des femmes allaient embaumer le corps du Seigneur. 
Mais la tombe est vide. Un ange leur dit : 
"II est bien vivant, comme il l’avait prédit". 

Le grain qui meurt a porté fruit. Voici le printemps de ta vie !
Ne cherchez plus parmi les morts, Celui qui a vaincu la mort.
Alléluia ! Alléluia ! (bis) Christ est vivant, ressuscité. Chantez ! Dansez !

2. Elles partent annoncer la nouvelle aux amis. 
Pierre et Jean vont au tombeau et sont très surpris. 
Tout est bien en ordre, mais Jésus n’y est plus. 
Marie-Madeleine dit : "II m’est apparu". 

3. Le soir, sur la route qui mène à Emmaüs, 
Deux disciples découragés croisent un inconnu. 
Il dit : "Dans la Bible, c’était annoncé’. 
Il mange avec eux puis il disparaît. 

Alléluia ! Christ est ressuscité traçons sur nous le signe de la croix

Dans l’évangile de ce dimanche, quelqu’un rejoint les disciples sur les routes d’Emmaüs : qui est cet étranger osant participer à la conversation,
méprisant leur désarroi ? Il parle pour dissiper leurs doutes,
puis il se fait reconnaître au signe du partage.
Le pauvre, l’étranger est désormais visage du Ressuscité
qui veut brûler nos cœurs de sa charité et qui est notre foi, notre espérance.

Nous pouvons nous assoir

Malgré ta présence à nos côtés Seigneur, comme les disciples,
souvent nous ne te voyons pas. Nous sommes aveuglés par la maladie,
les soucis de la vie, le manque de confiance en soi…
Par ta mort et ta résurrection, nous savons que tu es là vivant,
présent dans cette Hostie exposée à notre adoration.
C’est pour cela que tous les vendredis, nous venons nous ressourcer
auprès de toi qui s’est fait pain de vie, pour nourrir notre âme et notre cœur.
Avec Toi, nous ne faisons qu’Un.
Seigneur, prends pitié de nous

Seigneur, prends pitié prends pitié de nous

Seigneur Jésus, tu viens marcher avec nous sur nos routes d’Emmaüs.
Ouvre nos yeux aveuglés, empêchés de te reconnaître, et prends pitié de nous
Seigneur, prends pitié prends pitié de nous

Seigneur Jésus, tu nous révèles les Écritures et tu rends nos cœurs tout brûlants. Ouvre à ta Parole nos esprits, trop lents à croire, et prends pitié de nous
O Christ, prends pitié prends pitié de nous

Seigneur Jésus, tu restes avec nous et tu t’assois à notre table.
Ouvre au partage nos mains trop souvent fermées, et prends pitié de nous
Seigneur, prends pitié prends pitié de nous

Par ta mort et ta résurrection tu nous sauves.

Envoie ton Esprit Saint sur nous tous ici présents…

1. Viens Esprit du Dieu vivant, Renouvelle tes enfants,
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Dans nos cœurs, répands tes dons, Sur nos lèvres inspire un chant,
Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !

Esprit de lumière, Esprit Créateur,
Restaure en nous la joie, le feu, l’Espérance.
Affermis nos âmes, ranime nos cœurs,
Pour témoigner de ton amour immense.

2. Fortifie nos corps blessés, Lave-nous de tout péché,
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Fais nous rechercher la paix, Désirer la sainteté,
Viens, Esprit Saint, Viens transformer nos vies !

3. Donne-nous la charité pour aimer en vérité,
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Nous accueillons ta clarté pour grandir en liberté,
Viens, Esprit Saint, Viens transformer nos vies !

Merci Seigneur pour ton amour,
Que tout se passe pour nous selon ta volonté !

Nous nous mettons debout pour écouter la Parole de Dieu

Le grain qui meurt a porté fruit. Voici le printemps de ta vie !
Ne cherchez plus parmi les morts, Celui qui a vaincu la mort.
Alléluia ! Alléluia ! (bis) Christ est vivant, ressuscité. Chantez ! Dansez !

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (24, 13-35) « 
Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain »
Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empê- chés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain

-Méditation-
Deux disciples quittent Jérusalem pour un village appelé Emmaüs (situé à 12 km environ de Jérusalem).
Les deux disciples sont tout tristes, le regard éteint, la tête basse. Jésus est là, Jésus entame la conversation avec eux. Jésus s’intéresse au souci des 2 disciples, il les laisse vider leur sac ; Jésus les écoute longuement, patiemment. Jésus sait ce qui s’est passé, mail il ne leur coupe pas la parole.
C’est bien Jésus qui marche avec eux, mais dans une condition « toute autre », insaisissable par nos seuls sens corporels.
Les disciples d’Emmaüs ont perdu courage. La mort de Jésus a éteint leur espérance. Les disciples doutent, ils ne croient ni aux femmes, ni à leurs amis. Ils ne sont pas prêts à admettre l’événement de Pâques ; leurs yeux restent aveuglés.
Alors Jésus fait appel à la Foi. Jésus leur propose une autre interprétation que la leur. Jésus en personne leur explique l’Ecriture depuis l’Ancien Testament (Isaïe, Moïse, les psaumes) jusqu’à Lui, Jésus, le Nouveau Testament (l’Ancien Testament éclaire le Nouveau Testament). Ce qui se réalise en Jésus, c’est ce que Dieu prévoyait de toute éternité (Jésus accomplit l’Ecriture).
Malgré toutes ces explications, les disciples ne reconnaissent pas Jésus. Que leur faut-il donc ?
C’est vrai que Jésus n’est plus tout à fait ce que les disciples ont connu. Jésus est ressuscité. Pour reconnaître Jésus ressuscité, il faut un regard de foi, un regard du cœur.
Alors, Jésus, le Christ, utilise des signes pour se faire reconnaître : l’explication de la Parole de Dieu, la fraction du pain. « Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards ».
Voilà le geste qui permet la reconnaissance véritable de Jésus (le pain rompu).
Et là, à la fraction du pain, les yeux des disciples s’ouvrent, leur cœur devient brûlant. Pourquoi ? Parce que la foi et l’espérance sont revenues. Alors, ils se dirent : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Ecritures ? »
Mais Jésus n’est plus là, il a disparu.
Attention : Jésus ressuscité est là, avec nous pour toujours, mais il est comme absent.
Par cette disparition, cette absence, Jésus nous fait comprendre que désormais tout contact avec Lui se fera par la foi et la confiance en Dieu invisible.
Jésus ne se laisse pas retenir non plus, car désormais il fait partie du monde de Dieu, même s’il marche avec nous les hommes, sur nos routes.
Jésus, on le rencontre dans la Parole de Dieu, dans le service aux autres, dans le signe du Pain rompu, dans la communauté Eglise, à la messe.
Le récit des disciples d’Emmaüs reproduit le schéma exact de nos messes. Tout y est : l’accueil, la Parole de Dieu et son explication, l’action de grâce, la fraction du Pain, l’envoi pour annoncer la Bonne Nouvelle.
Sur nos routes d’Emmaüs, nous ressemblons nous aussi à ces 2 disciples capables d’être face à Dieu sans le voir, ni le reconnaître.
Pourtant, Jésus nous rejoint là où nous sommes ; il vient brûler nos cœurs de sa charité, de son Esprit d’amour. Il nous donne la paix, il nous laisse sa paix.
Viens Seigneur Jésus. Ouvre-nous les Ecritures. Que notre cœur devienne brûlant quand tu nous parles… Et nous serons des témoins joyeux d’annoncer ta Bonne Nouvelle.

Vous qui partagez ma vie, vous qui êtes mes enfants 
En vérité je vous les dis, je n’ai plus beaucoup de temps 
Prenez ceci est mon corps / Buvez ceci est mon sang 
Il faut que vous soyez forts que vous me gardiez vivant 

Le miracle c’est la vie, qui nous soigne qui nous guérit 
Des blessures qui sont les nôtres 
C’est le pouvoir d’être aimé rien ne peut lui résister 
Aimez-vous les uns les autres (les uns les autres)

Qui de nous va te trahir , qui de nous te reniera 
Pour toi je pourrais mourir, nous nous abandonnons à toi 
Toi qui parles de ta mort, c’est ta vie qui parlera 
Vous qui me croyez encore, non ne perdez pas la foi 
 silence-

-Adoration-

À genoux, devant toi, Je ne peux rien t’apporter d’autre que moi.
À genoux, devant toi, Les yeux clos, mais le cœur ouvert à ta voix.
Quand tout ce qu’il me reste, c’est la certitude que tu es mort pour moi.
Alors mon cœur soudain s’élève Quand ton amour vient me toucher.
Et je regarde à la croix, et je te vois à la croix.
Ma vie retrouve un sens quand je me tiens à genoux devant toi.

À genoux, devant toi, Je ne veux rien espérer d’autre que toi.
À genoux, devant toi, Quand mon âme ne fait que gémir après toi.
Quand tout ce qu’il me reste, C’est la certitude que tu es mort pour moi.
Alors mon cœur soudain s’élève, quand ton amour vient me toucher.
Et je regarde à la croix, et je te vois à la croix.
Ma vie retrouve un sens quand je me tiens à genoux devant toi.

-silence-

O mon Dieu, que J’adore, Toi qui es devant moi dans le Très Saint Sacrement.
Par le cœur douloureux et immaculé de la Vierge Marie, Notre Mère,
Je T’offre toutes les souffrances du monde
et plus particulièrement celles de ton Eglise en détresse,
Soutiens de Ta force tous nos frères persécutés, bafoués, pourchassés,
Essuie les larmes de ceux qui pleurent.
Donne la lumière et l’Espérance à ceux qui doutent et qui sont dans la nuit,
Accorde la fidélité et la persévérance à ceux qui Te sont consacrés.
Père très bon, Toi qui par la mort de Ton Fils sur la Croix,
nous a révélé Ton Amour,
Regarde avec tendresse Tous Tes enfants et écoute leurs prières.

-silence-

1. Je veux demeurer dans ta grâce,
Je n’ai rien à donner, ni rien à te prouver.
Je viens m’humilier devant ta face,
Tu me connais si bien, je ne te cache rien.

Il n’y a que toi seul, toi seul, ô mon Jésus,
Qui aies connu mes craintes et mes frayeurs.
Il n’y a que toi seul, toi seul, ô mon Jésus,
Qui d’un regard viennes apaiser mon cœur.

2. J’apprends à mourir à moi-même,
Je choisis ton chemin, j’abandonne le mien.
Ton Esprit me guide et m’enseigne
à dépendre de toi, j’ai tant besoin de toi.

3. Je chéris en moi ta parole,
Elle me parle de toi, elle fortifie ma foi.
J’apprends à prier tes prières ;
Lorsque tu as parlé, je ne peux plus douter.

-silence-

Bien avant le chant qui créa l’univers
Bien avant l’Esprit qui planait sur la Terre
Bien avant que tu me formes de la poussière
Tu rêvais du jour où Tu pourrais m’aimer
Bien avant les premiers battements de mon cœur
Bien avant que je m’éveille à Ta douceur
Bien avant mes doutes, mes joies et mes douleurs
Tu rêvais du jour où je pourrais T’aimer (X2)

Abba Père, je suis à Toi (4X)

Bien avant que Jésus marche sur la Terre
Bien avant le Fils qui nous montre le Père
Bien avant que les cieux sur moi soient ouverts
Tu rêvais du jour où Tu pourrais m’aimer
Bien avant que mon péché brise Ton cœur
Bien avant que coulent le sang et la sueur
Bien avant les clous, le froid, et la douleur
Tu rêvais du jour où je pourrais T’aimer (X2)

Bénissez Dieu, vous serviteurs de Dieu,
Vous tous qui demeurez dans la maison de Dieu.
Levez les mains vers le Dieu trois fois saint,
Proclamez qu’il est grand que son nom est puissant.

1 - Oui, je le sais notre Seigneur est grand,
Tout ce qu’il veut, sa main peut l’accomplir,
Du fond des mers jusqu’au fond des abîmes,
depuis la terre jusqu’au plus haut du ciel !

2 - Reconnaissez que le Seigneur est bon !
Il est fidèle en tout ce qu’il a fait.
Je veux chanter la douceur de son nom,
Béni soit Dieu par toutes les nations ! 

Dieu est la Vie, Vie éternelle, (vie)
Demeure en lui, en son Esprit.
Il est pour toi, Vie éternelle, (vie)
Vie éternelle. (3 fois)

1 - Il est bon de lui rendre grâce,
De jouer pour le nom du Seigneur,
De chanter au matin son amour,
Sa fidélité au long des nuits.

2 - Comme un palmier grandit le juste
Comme un arbre il est enraciné
Planté dans la maison du Seigneur
Il se tient dans les parvis de Dieu.

3 - Il porte des fruits d’âge en âge
Il est vert et reste florissant
Pour manifester que Dieu est grand
Qu’il nous donne sa vie à jamais.