Fêtons les Saints

En cette fête de la Toussaint, Tous ensemble, réjouissons-nous dans le Seigneur, célébrons ce jour de fête en l’honneur de tous les saints.
Les anges se réjouissent avec nous de cette fête ; ils en glorifient le Fils de Dieu.
Une foule immense nous précède dans la lumière de Dieu

Retrouvons ci-après quelques pistes de l’homélie de Père David à l’occasion de la Fête de la Toussaint et de la commémoration des fidèles défunts :

- Fête de tous les saints

(Evangile : Matthieu 5, 1-12a)
...L’évangile que nous venons d’entendre nous remet devant la promesse à laquelle nous sommes appelés : que nous soyons heureux (ici, quelques béatitudes sont citées).
Cet appel de Dieu résonne au cœur de cette fête de la Toussaint. Il nous appelle à être heureux et nous dit « Réjouissez-vous… »
Le Seigneur nous appelle à nous réjouir de sa présence dans notre vie, au milieu de notre monde. Le Seigneur nous appelle à être heureux, à nous réjouir de notre condition humaine.

Vous allez voir quelques extraits de témoignages ; ils nous mettent au cœur même de cet appel à nous réjouir de cette condition humaine.
Souvent on rêve et Nick Vujicic nous dit la force de ce rêve de la vie qui est en chacun de nous en plénitude : la vie divine qui est appelée à se développer.
La première partie présente sa naissance, la réaction des parents devant cette infirmité, l’acceptation, son cheminement…
Cet homme a fait de son infirmité une force.
Ces petites phrases sont à retenir :
« Je ne suis pas un homme sans bras et sans jambes, Je suis un enfant de Dieu »…
« Dieu vous aime, L’espoir est dans le nom de Dieu. »….
La deuxième partie nous montre un homme heureux qui fait fi de son infirmité.
Notre premier réflexe serait de nous apitoyer mais NON ! Cet homme nous donne une leçon de vie, de joie, de foi.

- Commémoration des fidèles défunts

…La grande sagesse de l’Eglise est de regarder au-delà de la réalité douloureuse qu’est la mort. Nous sommes des êtres détenteurs de rien du tout. Que ferions-nous si on nous disait qu’on mourrait tel jour, telle année, à telle heure ?
Seul le Christ sait le moment où il nous appelle.
A Moufia on demande beaucoup de messes pour les défunts mais personne n’en demande pour avoir une bonne mort. Le missel romain le prévoit.
Pourquoi a-t-on peur de la mort, du mois de novembre ? A-t-on peur de la mort ou de la souffrance physique ? La mort n’est pas la fin, c’est un passage. Si nous croyons en la résurrection, la mort ne nous fait pas peur. C’est un passage dans la vie éternelle. Le Christ a fait ce passage. Ressuscité, il est venu nous dire qu’il est sorti du tombeau. On ne voit que la mort, on ne voit pas la résurrection. C’est la Parole de Dieu qui recrée qui nous intéresse. Si nous avons foi en la résurrection, on n’a pas peur de la mort, on se réjouit.
Souvent, il y a l’angoisse, la révolte, l’incompréhension. Dieu ne nous abandonne pas ; il est avec nous. Au moment de la mort, on est face à face avec Dieu mais il y a le jugement. Tout ce qui a été caché va être révélé.
Au jugement dernier, on va regarder toute notre vie pour regarder la profondeur de son amour.
Préparez votre mort dès maintenant.
Dans ce passage de l’évangile de Jean, on parle de la volonté de Dieu qui veut qu’aucun de nous ne soit perdu. Dieu le veut. Ça se prépare maintenant.
Christ est là avec nous pour vivre ce passage mais c’est la parole créatrice de Dieu qui aura le dernier mot…