Retraite des membres du Conseil Pastoral

Pendant le Carême, les pères Bernardin et Gildas ont proposé une retraite spirituelle à tous les membres du Conseil Pastoral afin de se ressourcer, prier et se former tout en se nourrissant de la Parole de Dieu.
Cette retraite a eu lieu le weekend du vendredi 16 au dimanche 18 février 2024, au monastère des Dominicaines à la Colline du Rosaire.

L’objet de cette retraite était de :
 Renforcer l’unité au sein de la paroisse.
 Reconnaître son charisme, de le mettre au service des frères et sœurs pour faire avancer le règne de Dieu.

En temps que responsable "Leadership", leur devoir est d’aider les âmes :
  à faire grandir leur relation avec le Christ, dans un climat fraternel ;
  à veiller aux besoins des autres (être vigilant et au service),
  à prier et se former pour devenir disciples missionnaires.

Les membres ont pu méditer sur différents textes proposés tout au long de ce weekend :

  Psaume 139*

  Evangile du samedi matin : Luc (5, 27-32)
« Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent »
En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait.
Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

  1 Corinthien 12 - 4,27*

Et, ils ont aussi visionné le film UBUNTU qui relate des expériences de fraternité, de pardon, et d’unité pour mieux vivre ensemble.

Ce temps de retraite a permis aux membres du Conseil pastoral de discerner sur plusieurs points concernant la paroisse et de proposer des solutions.

Il y a eu bien-entendu des temps de détente afin de mieux se connaître autour d’une marche, des repas, et des partages fraternels...

Les membres du Conseil Pastoral sont repartis fortifiés de cette retraite remplis de joie, de paix, de confiance et d’espérance. Merci beaucoup à la sœur supérieure sœur Marie et toutes les sœurs dominicaines pour leur accueil.

Toute l’équipe exprime leur reconnaissance au Seigneur pour ce temps de grâce !

*Psaume 139
Tu sais tout de moi : que je sois assis ou que je me lève.
Tu comprends de loin tout ce que je pense.
Tu sais quand je marche et quand je me couche,
Et tous mes chemins te sont familiers.
Avant que ma langue dise une parole,
Déjà, ô Seigneur, tu la connaissais entièrement.
Tu es devant moi et derrière moi :
Partout tu m’entoures, tu étends ta main sur moi (et me gardes).
Merveilleux savoir hors de ma portée,
Savoir trop sublime : je ne puis l’atteindre.
Où pourrais-je aller loin de ton Esprit ?
Où pourrais-je fuir hors de ta présence ?
Si je monte aux cieux, tu es déjà là,
Et si je descends au séjour des morts, t’y voilà encore.
Et si j’endossais les ailes de l’aube
Pour me réfugier aux confins des mers,
10Là aussi ta main me dirigerait,
Ta droite pourrait s’emparer de moi.
Et si je me dis : du moins les ténèbres m’envelopperont,
Alors, la nuit même se change en lumière tout autour de moi.
Car l’obscurité n’a plus rien d’obscur pour toi, (ô Seigneur).
La nuit resplendit comme le plein jour :
Lumière ou ténèbres, c’est pareil pour toi.
Tu as façonné mon corps tout entier
Quand tu m’as tissé au sein de ma mère.
Je veux te louer d’avoir fait de moi
Une créature extraordinaire et si admirable :
Tu fais des merveilles, et mon être entier le reconnaît bien.
Mon corps n’était pas caché devant toi
Quand, dans le mystère, je fus façonné
Dans les lieux secrets au sein de la terre.
Je n’étais encore qu’une masse informe,
Mais tu me voyais, et, dans ton (grand) livre,
Chacun de ces jours que tu me destines
Étaient tous inscrits avant que l’un d’eux ne vienne à paraître.
Mais pour moi, ô Dieu,
Que tes intentions sont impénétrables
Et que tes desseins sont incalculables !
Si je me mettais à les dénombrer,
Ils surpasseraient tous les grains de sable (qui bordent les mers).
Dès que je m’éveille, je suis avec toi.
Puisses-tu, ô Dieu, supprimer l’impie !
Hommes sanguinaires, restez loin de moi !
Car tes adversaires profèrent sur toi des discours infâmes.
Ils prennent ton nom en vain, (ô Seigneur).
Ne devrais-je pas, Seigneur, les haïr, ceux qui te haïssent
Et prendre en dégoût ceux qui te combattent ?
Oui, je les déteste d’une haine extrême,
Ils sont devenus mes ennemis mêmes.
Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur,
Examine-moi, comprends mes pensées.
Vois si j’ai choisi la mauvaise route
Et ramène-moi dans le droit chemin de l’éternité !

*1 Corinthien 12 - 4,27
Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit.
Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur.
Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous.
À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien.
À celui-ci est donnée, par l’Esprit, une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; un autre reçoit, dans le même Esprit, un don de foi ; un autre encore, dans l’unique Esprit, des dons de guérison ; à un autre est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
Mais celui qui agit en tout cela, c’est l’unique et même Esprit : il distribue ses dons, comme il le veut, à chacun en particulier.
Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres.
Le pied aurait beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait cependant partie du corps.
L’oreille aurait beau dire : « Je ne suis pas l’œil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait cependant partie du corps.
Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S’il n’y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu.
S’il n’y avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ?
En fait, il y a plusieurs membres, et un seul corps.
L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous ».
Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables.
Et celles qui passent pour moins honorables, ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ;
pour celles qui sont décentes, ce n’est pas nécessaire. Mais en organisant le corps, Dieu a accordé plus d’honneur à ce qui en est dépourvu.
Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie.
Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps.